Jean Zay, l’homme complet
1940. Après un simulacre de procès, Jean Zay, ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux-Arts du Front Populaire, franc-maçon et cible des antisémites, est condamné par le gouvernement Pétain à la déportation. Incarcéré à Riom, il sera assassiné par la Milice française le 20 juin 1944.
« Souvenirs et solitude », le Journal que Jean Zay écrit en prison, nous rappelle à son action visionnaire : réforme de la scolarité, du cinéma, du droit d’auteur, création des grands lycées de Paris, du CNRS, du Musée de l’Homme, du Festival de Cannes…
Il est aussi le récit poignant d’un homme emprisonné « sans limite de durée ».
Une formidable leçon de présence au monde.