Une irritation

C’est au contact de la société artistique Viennoise qu’il s’était juré de fuir il y a trente ans que Thomas Bernhard, spectateur passif d’un dîner chez les Auersberger, déclenche son intarissable monologue intérieur. Porté par les saillies pianistiques de Jérôme Mathevon, notre narrateur déplie sa pensée comme un origami aux mille strates, laissant échapper ça et là, les fulgurances qui le caractérisent : Dissection du mensonge sous toutes ses formes, urgence d’écrire – tout est affaire de survie pour ce personnage joyeusement acariâtre. Sa soif de vérité finit par le remettre lui-même en question car au fond, n’appartient-il pas toujours à cette société artistique qu’il abhorre?




Le Dindon

Pontagnac, coureur de jupons notoire, cherche à séduire Lucienne Vatelin, qui par ailleurs est courtisée par un ami de la famille, Rédillon. Elle leurs fait savoir qu’elle restera fidèle à son mari, sauf si celui-ci la trompe. Pontagnac va alors mettre tout en oeuvre pour parvenir à ses fins, malgré l’arrivée inopinée de sa femme et de l’ex-maîtresse de Vatelin. C’est alors que tout dérape, dans un tourbillon explosif et loufoque !